A la veille de la fin de la trêve hivernale, le Collectif des associations unies pour une nouvelle politique du logement a présenté, mercredi 4 mars, son troisième "baromètre" des engagements du gouvernement en faveur des personnes sans abri et mal logées.
En janvier 2008, le premier ministre annonçait 100 mesures faisant de la lutte contre le mal-logement un "chantier national prioritaire". Seules 45 ont été engagées. Et encore s'agit-il souvent de mesures techniques, dont très peu sont pleinement appliquées.
"Il n'y a toujours pas de véritable mobilisation reposant, sur chaque territoire, sur un diagnostic partagé des priorités à donner", déplore Nicole Maestracci, présidente de la FNARS.
Nombre de personnes continuent de retourner à la rue, faute de prise en charge adaptée dans la durée. Les associations s'alarment aussi de l' "explosion des expulsions", et dénoncent le choix fait de ramener dans la loi le délai d'expulsion de 3 ans à 1 an.
Le plan de relance, qui prévoit la construction de 100 000 logements supplémentaires, ne fait selon elles que rattraper la restriction qui affecte le budget de la Ville et du logement pour 2009.
Ce plan comportera "moins de 50 % de véritables logement sociaux, faisant une nouvelle fois la part belle aux logements intermédiaires", déplore le Collectif.
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