dimanche 22 mars 2009

Un week-end “local”... entre évasion et réflexion


Semaine chargée, envie de profiter de ceux que j’aime, et aussi du retour (encore un peu timide...) du soleil : j’avais trois bonnes raisons de ne pas trop avoir envie de bouger ce week-end! Du coup, la politique est passée au second plan... ce qui ne fait pas de mal !

Deux événements intéressants, et même, chacun à leur façon, passionnants m’y ont tout de même un peu ramené.

Invité par des amis, j’ai assisté samedi au spectacle “The Golden Vanity” donné par les jeunes (tout jeunes même, pour certains !) artistes de la filière chant du Conservatoire de Vincennes. Une fable poétique remarquablement servie par la qualité (impressionnante) des chants, et l’originalité de la mise en scène... et qui réussit à emmener ses spectateurs très loin !
Un spectacle qui renforce aussi mon sentiment que, pour une personnalité en train de se construire, vivre de telles expériences artistiques (comme acteur, et pas comme simple spectateur) est un coup de pouce extraordinaire. Ce coup de pouce, il devrait vraiment être à la portée du plus possible de nos (tout) jeunes, dans leur commune comme dans leur école... Veillons-y !

Changement de registre pour cet après-midi... J’étais au Foyer Matteraz, à Fontenay-sous-Bois, où se tenait un atelier-débat intitulé “60 ans après, où est la Palestine ?” Parmi les intervenants, outre un de mes amis qui représentait Amnesty International, Bernard Ravenel (président de l’Association France Palestine Solidarité), Jean-Guy Greilsamer (de l’Union Juive Française Pour la Paix), Bernard Flichy (Secours catholique/Plateforme des ONG pour la Palestine)...
Au lendemain du drame de Gaza, de nombreuses facettes de la question ont été abordées : enjeux sur le plan des relations internationales (responsabilités des Etats Unis, de l’Union européenne...) aux ressorts de la situation actuelle (histoire, situation politique en Israël et dans les territoires palestiniens), en passant par des réalités plus techniques (questions du “mur” et du tramway, moyens d’action actuellement à l’oeuvre et à notre portée)...
Présentés de façon claire et posée (avec tout de même certains témoignages impressionnants), ces questions ont suscité des échanges nombreux et vivants. Au total, de quoi nourrir notre réflexion collective sur les réalités travaillant cette région du monde. Une réflexion qui pour avancer autant que de besoin, comme je l’écrivais il y a quelques semaines (voir mon post du 21 janvier), a vocation à se construire non seulement "à chaud", mais au-delà, sur la durée.

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