mercredi 25 mars 2009

Val-de-Marne : “Orbival” expliqué aux entreprises


Hier mardi, a commencé dans notre département une campagne d’information qui se poursuivra jusqu’à l’été
(fin juin, exactement) : à bord d’un bus spécial, des représentants du Département vont aller à la rencontre d’une centaine d’entreprises val-de-marnaises pour expliquer “Orbival”.

Rappelons-le, il s’agit d’un projet de métro qui relierait Arcueil-Cachan à Fontenay-sous-Bois à travers notre département, en desservant 13 communes. Soit un itinéraire de 20 km environ permettant de contourner Paris. Environ 300 000 voyageurs seraient concernés.
Initié en 2006, ce projet est encore à l’état d’ébauche (il n’a pas encore été validé). Il est porté par le Conseil général du Val-de-Marne (dont le président a été reçu à l’Elysée le 10 février dernier), et soutenu activement par l’association Orbival (plus de 30 000 personnes).






L’enjeu ? Il se situe à deux niveaux :
- réduire sensiblement le trafic automobile dans notre département, en faisant circuler jusqu’à 40 000 voitures en moins chaque jour (rappelons que 60% des salariés val-de-marnais travaillent de banlieue à banlieue) ;
- dynamiser notre environnement économique, en termes d’activités et d’emplois. D’après Christian Favier, président du Conseil général du Val-de-Marne, Orbival permettrait de générer des constructions importantes de logements et de commerces (créant pour ces constructions une surface estimée à 7,5 millions de mètres carrés, soit 2 fois et demi la surface de La Défense).
Un double apport potentiel que met en avant le chef du projet.

Autre défi, technique celui-là : concevoir un dispositif de financement à la mesure d’un tel projet (les estimations actuelles sont de 2 milliards d’euros, soit environ 100 millions du kilomètre). Dans ces conditions, comme cela a été souligné lors du colloque dont Orbival a fait l’objet cet hiver (réunissant différents acteurs du département, de la région et d’institutions concernées par la potentielle infrastructure), l’innovation et le partenariat seront nécessairement de mise.
(Pour rappel, la construction d'une infrastructure lourde de type métro peut être financée à travers trois dispositifs : marché public ; délégation de service public ; contrat de financement (dispositif retenu, par exemple, pour le futur canal Seine-Nord-Europe et le contournement de Montpellier, et qui apparaît peut-être le mieux à même de permettre gain de temps et maîtrise du coût, sans pour autant déposséder l’autorité publique).

Aucun commentaire: