samedi 6 juin 2009

Dès dimanche, une Europe progressiste !


Dernières heures de campagne avant le vote pour élire nos représentants et représentantes au Parlement européen
. Ce week-end, je ne peux malheureusement pas être aussi présent sur le terrain que je l’aurais souhaité. Mon engagement associatif, après une soirée de formation hier au siège d’Amnesty international, me retient cet après-midi à Fontenay-sous-Bois (au stand que tient Amnesty pour la Fête de la Madelon). Quant à demain, étant “de communion”, je ne pourrai participer à la tenue des bureaux de vote à Vincennes que comme suppléant.

J’ai quand même pu participer activement à cette dernière semaine de campagne, avenue de Paris jeudi soir, et hier à Fontenay-sous-Bois au côté de notre camarade Benoît Hamon (porte-parole du PS et 3e sur la liste socialiste en Ile-de-France) - dont la réelection n’est, à ce jour, pas assurée. L’ambiance était à la mobilisation et à l’unité, puisqu’étaient présents des camarades de plusieurs sections du Val-de-Marne (Vincennes, Fontenay, Nogent, Le Perreux...) - issus d’ailleurs de plusieurs “courants”. Preuve que, face à des enjeux majeurs, le PS sait encore rassembler efficacement ses forces, en particulier sa force militante. On le verra encore, cet après-midi, rue du MidiPervenche Berès viendra aider la section de Vincennes à faire connaître les raisons de voter pour la liste socialiste en Ile-de-France.

Preuve aussi qu’exiger une plus grande proximité entre les simples militants et la direction du PS n’a rien d’extravagant. C’est possible, et cela doit l’être beaucoup plus souvent. Car c’est à l’évidence comme cela que se noueront l’authentique dialogue et la confiance sans lesquelles le PS n’est jamais que l’ombre de lui-même, et hésite à s’ouvrir sur l’extérieur. À ce sort, il est capable de s’arracher, et nous avons semble-t-il commencé à en prendre conscience au terme de cette campagne - les résultats de dimanche diront si cela a été perceptible pour nos concitoyens. C’est en tout cas ce qu'il nous faudra réussir à faire, et que j’appelle (voir mon post du mercredi 20 mai) “oser devenir nous-mêmes”.

Pour revenir au vote de demain, j'aimerais partager avec vous cette conviction : pour ne pas demeurer l’ombre d’elle-même ; pour oser s’ouvrir sur l’extérieur ainsi que sur les défis qui sont devant elle aujourd’hui, y compris se doter d’une dimension politique et sociale dont l’insuffisance ou le manque se font à présent cruellement sentir ; en un mot, pour “oser devenir elle-même”, l’Europe a besoin d’une majorité progressiste au Parlement européen. Vouloir l’Europe, c’est créer cette majorité dès demain!


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