mercredi 15 avril 2009

"Le nucléaire en Allemagne" : conférence au Deutsches Historisches Institut


Mercredi 15 avril, au Deutsches Historisches Institut
(Institut historique allemand)


"Quand le projet de sortir du nucléaire devient une réalité politique : les Verts et le ralliement du SPD."


En 1986, sous le choc de la catastrophe de Tchernobyl, le SPD se rallie au projet des Verts de sortir du nucléaire. En juin 2000, l’Allemagne annonce sa décision d’abandonner le nucléaire. La loi votée en 2002 prévoit une fermeture progressive des différents réacteurs après 32 ans d’exploitation, soit au plus tard en 2021 et interdit toute nouvelle construction et tout retraitement dès 2005.

Intervenants :

* Rebecca Harms (eurodéputée - die Grünen)
* Jo Leinen (eurodéputé – SPD)
* Klaus Traube (ancien directeur d’INTERATOM)




Cette conférence s'inscrit dans le cadre d'un séminaire international de deux ans sur « Le nucléaire en Allemagne », ouvert en janvier dernier à l'initiative de l'université Paris 7-Denis Diderot, en partenariat avec le CNRS.
La première partie va des années 1950 jusqu'au moment où le projet de sortir du nucléaire devient une réalité politique avec Die Grünen et le SPD. Il s’agit de montrer comment une culture du nucléaire s’est constituée en Allemagne depuis l’après-guerre.
La seconde partie (l’année prochaine) portera sur les dilemmes actuels de l'Allemagne et sa tentation de « sortir du sortir du nucléaire » pour régler ses problèmes énergétiques. On verra alors comment la culture du nucléaire pèse de tout son poids sur le dilemme actuel de l’Allemagne face au nucléaire.

Objectif : développer en France la connaissance de l’histoire du nucléaire en Allemagne, en faisant intervenir des philosophes, des sociologues, des historiens, des économistes ou encore des professionnels du secteur, français et allemands.

Pourquoi s’intéresser à l’Allemagne ? Parce que ce pays s’est engagé dès l’après-guerre dans une réflexion et a opéré des choix qui font de son rapport au nucléaire une exception en Europe. Et de l'Allemagne un véritable laboratoire de réflexion sur le nucléaire.






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