dimanche 26 avril 2009

Journée nationale du Souvenir des Victimes et des Héros de la Déportation



C’était aujourd’hui Journée nationale du Souvenir des Victimes et des Héros de la Déportation. Comme chaque année, des cérémonies commémoratives ont eu lieu à Paris (au mémorial de la Shoah, au mémorial national des martyrs de la Déportation, à l’Arc de Triomphe) et dans chaque département. À Vincennes, la cérémonie se déroulait ce matin au Monument du Combattant Vincennois, cours Marigny.
Pour des raisons qui tiennent à la fois à une histoire familiale et à mon parcours personnel, cette journée a pour moi une signification singulière. Mais, invité ce week-end dans l’Oise pour un mariage, je n’ai pu cette année m'y associer pleinement. Je le fais ici, symboliquement en quelque sorte, en reproduisant ci-dessous le texte, écrit par les associations de déportés, que l'on a lu pour chacune des cérémonies. Une pensée plus personnelle l'accompagne.

« Il y a 62 ans, des dizaines de milliers d'êtres humains décharnés et hagards promis à une mort certaine sortaient miraculeusement vivants de l'enfer concentrationnaire, délivrés par l'offensive victorieuse des armées alliées coalisées pour mettre terme à la monstruosité criminelle du régime nazi.
Dans le respect de ceux qui n'avaient pas survécu, dans la fièvre de la liberté recouvrée, ils affirmèrent leur volonté de voir s'instaurer un monde de paix et de fraternité, un monde d'où les racismes seraient proscrits.
Les survivants constatent avec amertume que le monde dont ils avaient rêvé à la libération des camps n'est pas devenu réalité.
Pour autant, ils ont conscience des progrès accomplis. L'Organisation des Nations Unies s'efforce de résoudre les crises et d'éviter les conflits. Une justice pénale internationale permanente a été créée. De génération en génération, l'enseignement de l'histoire et l'entretien de la mémoire ont contribué à l'éveil des consciences.
En ce jour du souvenir de la Déportation, les survivants et les familles de disparus invitent leurs contemporains et les responsables politiques à rester vigilants. »

Signataires :
Fondation pour la Mémoire de la Déportation (F.M.D.)
Association des Déportées et Internées de la Résistance (A.D.I.R.)
Fédération Nationale des Déportés et Internés de la Résistance (F.N.D.I.R.)
Fédération Nationale des Déportés et Internés, Résistants et Patriotes (F.N.D.I.R.P.)
Union Nationale des Associations de Déportés, Internés et Familles de Disparus (U.N.A.D.I.F.)
Union Nationale des Déportés, Internés et Victimes de Guerre (U.N.D.I.V.G.)

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